Tears of Nativity
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Tears of Nativity


 
AccueilPortailRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment : -64%
-64% sur le Lot de 2 Enceintes bibliothèques ...
Voir le deal
199 €

 

 [ Rp ] Amériola

Aller en bas 
AuteurMessage
Mido

Mido


Masculin Nombre de messages : 14
Age : 31
Date d'inscription : 27/05/2007

Fiche membre
Expérience:
[ Rp ]  Amériola Left_bar_bleue6/100[ Rp ]  Amériola Empty_bar_bleue  (6/100)
Level GFX: Débutant
Level RP: Plume débutante

[ Rp ]  Amériola Empty
MessageSujet: [ Rp ] Amériola   [ Rp ]  Amériola Icon_minitimeDim 27 Mai - 16:10

Introduction


Le soleil se couchait sur la mer de Amériola. L’eau ondulait doucement sous la brise marine, fraîche et salée. Une femme marchait sur les galets, sa robe se satin bleutée se soulevant selon les souffles. Ses cheveux, attachés par une pince en bois sculpté, se soulevaient quand une pierre se faisait plus haute. Elle se promenait, l’esprit vide, sans se soucier de la petite pluie qui commençait à tomber sur sa silhouette délicate. Elle attendait. Pour s’abriter, elle s’installa sous un saule pleureur, enraciné près du sable. Un homme arriva.


Il marchait, doucement, venant de l’est, enfonçant ses pieds dans le sable encore chaud. Il s’approchait doucement de la jeune femme, toujours assise sous son arbre. Il portait son sac, en toile, apparemment bien remplit. Son kimono blanc était accroché par un ceinturon lui-même portant un sabre dans un étui de cuir noir. Il atteignit la femme, puis, s’approcha d’elle, sans un mot, sans un bruit. Il l’entoura de son bras, et posa sa tête contre la sienne.

- Amelia, il faut partir. Tu as tes affaires ?

Cette dernière se leva, couru derrière un autre arbre, et en sortit une sacoche de lin, blanc, peu remplit et très simple. Elle revint vers l’homme, et lui répondit :

- Je suis prête mon amour, allons y …


2 jours plus tôt
Chez Amelia


Il était dans les cinq heures du matin, quand on vint frapper à la porte de Amelia. Elle dormait, rêvant à des mondes meilleurs que le siens. Elle s’éveilla, mise hors de portée des belles images par ces coups contre le bois. Elle se leva, mit une toge, et alla ouvrir. Deux soldats, en tenue traditionnelle, katana et kimono noir, se tenaient devant elle. Ils lui parlèrent, sur un ton plus que menaçant :

- Demoiselle Amelia, fille de Orminus ? Veuillez me suivre, vous avez des comptes à rendre à la justice de cette contrée.

Tout de suite, elle comprit. Son passée d’espionne l'avait rattrappé. Elle avait pratiqué la furtivité pendant des années, et avait, pensait t’elle, avoir détruit toute trace de ce passé quand elle avait arrêté. Malheuresement, son travail l’avait amener à donner la mort à beaucoup de personnes, ce qui n’avait pas plu aux chefs de tribu ou autre dirigeant du royaume d’Amériola. Elle voulait qu’on la laisse tranquille sur ce morceau de sa vie, mais apparemment d’autre en avait décidé autrement.

Ces réflexions ne durèrent qu’un quart de seconde. Elle couru, cassant les vases présent sur les étagères, espérant que ses détracteurs s’y blesseraient, et sauta sur une poutre en auteur. Elle sous estimait les 2 soldats. Immédiatement, ils se lancèrent à sa poursuite, évitèrent les tessons de porcelaine et la rejoignirent bien vite sur son perchoir. Elle était encerclée. Elle du réutiliser ses techniques qu’elle pensait avoir oublié. Elle avait de bons reste, meilleurs que ce qu’elle pensait, et n’eut que peu de mal à se débarrasser des deux hommes. Et sauta sur le premier, qui ne résista pas très longtemps. Elle l’avait coincé entre ses cuisses, pourtant si douce habituellement, et lui tordit le coup. Le second se jeta sur elle comme un diable. Malheuresement pour lui, ce ne servit qu’à se prendre un coup de pied rapide dans l’estomac et qui lui permit de perdre l’équilibre et de tomber, raide mort, en dessous de la jeune guerrière. Pour s’assurer qu’ils ne se relèveraient pas, elle enfonça délicatement sa dague, qu’elle gardait toujours sur elle, dans la gorge du premier, puis du second en descendant. Sachant que les services de police du royaume, ne voyant pas ses hommes revenir, enverraient d’autres soldats, elle sortit de chez elle, et attrapa une barque sur le port. Elle devait retrouve Minao, son amant et ancien compagnon dans son ancien métier, qui saurait l’aider.

Après quelques heures de navigation, elle arriva sur l’îlot de Tzang Fu, ancien logement de son ami, elle espérait bien qu’il n’ai pas bougé.



2 jours plus tôt
Ilot de Tzang Fu, chez Minao


Minao était un guerrier furtif, engagé très jeune, et qui fut remarqué lors de la défense de son village étant enfant, Nishtao. Il vivait avec sa mère et ses trois frères, tous mort pendant l’attaque. Les offenseurs n’étaient autres que les armées royales, trouvant se village gênant car comportant des extrémistes anti-royalistes. Depuis cette date, il partit sur les chemins, alors qu’il n’avait que dix ans, et parcouru des milles et des milles, seul, vivant de plantes et de racines. Il fut capturé lorsqu’il avait quatorze ans. Il était sur la route de la capitale, Onguionshy, et était attaqué par des brigands, qui lui enviait son arme, qu’il avait lui-même pris sur un cadavre, dans un village rasé par des soldats. Il combattit longtemps, ses adversaires étant plus puissants qu’à l’accoutumée. Après quelques heures de bataille intense, il trancha la gorge du chef, qui s’écroula, raide mort, à ses pieds. Les soldats, remplis de rage, se jetèrent sur lui, l’asseyant de coup. Il fut laissé pour mort, sur la chaussée.

Il se réveilla, quelques jours plus tard, dans une maison traditionnelle, sur un matelas. Son sabre et ses vêtements avaient disparus. Il était en faite dans une maison d’aristocrate, qui l’avait retrouvé sur le chemin en rentrant chez lui. Avec l’aide de sa femme, il l’avait soigné et remit sur pied. Minao ne resta pas longtemps. Après quelques jours de remise en forme, il s’échappa. Sa seule erreur fut de ne pas avoir reconnu l’homme : c’était le chef de la troupe ayant tué sa famille, et lui par contre s'en était rappelé. A peine eut t’il sauté le mur d’enceinte qu’il fut attrapé par les gardes et emmené dans la prison du palais. Là bas, on lui proposa deux choix : Il travaillait pour le royaume, ou il mourrait pendu. Il décida de servir, soumis au tyran. C’est dans ces conditions, qu’il fit la rencontre d’Amelia, elle-même jeune et orpheline. Ils firent équipent dans bien des missions, et avaient perdu contact quand cette dernière avait décidé de ne plus servir pour le roi…

Minao avait 20 ans quand ce qui va être raconter est arrivé. Il vivait sur un îlot, dans l’archipel entourant le royaume. Il était en train de dormir, quand dix ninjas rentrèrent chez lui. C’étaient des serviteurs du chef de la garde royale, et donc surentraînés. Il n’entendit rien. Il fut bâillonné, saucissonné et emmené par mer. Il avait tenté de se débattre, mais vingt mains le tenaient fermement plaqué au sol du bateau. Le bateau, vogant rapidement vers le port royale, ne vit pas la petite barque apparement déserte qui navigait à ses côtés …



Minao avait les yeux bandés. Il ne vit donc pas la petite embarcation navigant aux côtés du grand navire officiel. Grâce à ses talents, il avait bien ressenti une présence autre que celle des soldats, mais ne devina pas tout de suite qui était cette personne. Vous l’aurez deviné, c’était Amelia, cachée sous une couverture, qui scrutait la rambarde du bateau. Quand les gardes furent au centre de l’embarcation pour l’appel, elle sortit de sa cachette et escalada sans bruit le flan gauche du navire. Bien vite, elle arriva au niveau de la balustrade qui entourait le pont inférieur. Son ancien amant était allongé et ligoté, sur une paillasse, entouré par deux soldats armés jusqu’aux dents. Elle devait donc utiliser la manière douce que, de toute façon, elle maniait mieux. Pour que les deux gardes se retournent, elle lança une pierre, qui alla s’échouer derrière eux. Surpris par le bruit, ils sursautèrent et firent exactement ce qu’elle espérait. Profitant du champ libre, elle sauta sur le mas, grimpa en haut, et se camoufla derrière les grandes toiles de tissus. Se déplaçant à tâtons, elle arriva bientôt au dessus de la tête des deux hommes. Sans le moindre bruit, elle sauta, et atterrit sur ses deux pieds, derrière eux. Sortant son poignard, elle tue le premier en lui enfonçant dans le cou. L’autre garde se retourna aussitôt mais lâcha son arme dans la seconde : Un katana en verre était déjà planté dans son estomac.

Après s’être débarrassé du dernier rempart qui la séparée de Minao, elle sauta sur se dernier et lui arracha son bandeau. Ses yeux se fermèrent à la vue du soleil, déjà haut dans le ciel. Puis, doucement, les ré ouvrirent. Doucement un sourire se forma sur ses lèvres finement faites. Elles ne troublèrent ce moment que pour parler :


- Amelia … Que fais tu ici ! Ils t’auraient donc à toi aussi rendu visite ?

- Effectivement mon cher, tôt ce matin, quand je dormais, mais chez moi, ils ont frappé. Pas le temps de parlé, je le regrette, il faut partir, les soldats vont bientôt s’apercevoir ce ma présence si nous restons …


La jeune femme se leva, laissant son ami à son tour se mettre debout. Ce dernier se frotta les poignets pendant quelques secondes, et sourit. Ils rampèrent, côte à côte, sur toute la longueur du pont, tentant de ne pas se faire remarquer par les soldats qui étaient juste au dessus de leur tête.

- Vite ! Ils vont bientôt arriver.


Amelia semblait inquiète. Elle savait que si ils étaient pris, ils auraient bien du mal pour s’en sortir. Arrivés à la rambarde, Minao grimpa dessus, et celle-ci se brisa, dans un craquement lourd et bruyant. Directement après, on entendit des murmures venant du pont supérieur, ainsi que des bruits de pas dans les marches. Paniqués à l’idée d’une capture, les deux amants sautèrent à l’eau, regagnèrent la barque qui s’était quelque peu éloigné, et se cachèrent sous la couverture qui avait déjà eut cet usage pour la demoiselle.

- Les gardes ! Où est le prisonnier ?! Qu’on me le retrouve, si vous ne voulez pas finir dans ma casserole pour midi !

A l’écoute de ces mots, le désigner prisonnier attrapa une rame, et commença à faire avancer la frêle embarcation. Par chance. Aucun des gardes n’avait cela. Ils purent donc s’en aller, tranquillement, vers l’îlot qui servait de maquis lors des missions qu’avaient menées les deux espions.

Après une petite heure de navigation, à la rame, ils aperçurent enfin la dite île. C’était une petite montagne, très étroite, sortit au milieu de l’infinité turquoise. Dessus, était installé un ancien camp de prisonniers, déserté depuis bien longtemps. Il était très dur d’en approcher, et quand on arrivait à poser le pied sur terre, il fallait encore savoir l’emplacement exacte de la planque. Heureusement, ils la connaissaient. Ils débarquèrent donc ainsi, sur le sable déjà chaud de la plage, et coururent vers la dense forêt qui se dressait devant eux. A l’abri des arbres, Minao prit la parole :


- A dix-huit heures, nous nous retrouvons ici, pour partir, loin de toute cette agitation. Sois prête. Tu n’as qu’à aller au camp, prendre des vêtements, et revenir.

- Et toi, que vas-tu faire ?


- Je vais chercher mon bateau. Il est au pied de la montagne, caché par les feuillages. Il faut que je le remette en état. Quand il sera l’heure, nous irons le prendre, et partirons.


Il s’approcha doucement de la belle jeune femme. Une brise faisait danser les cheveux d’or d’Amelia. Il la prit dans ses bras, et l’embrassa délicatement. Elle posa sa main dans son cou, l’autre sur sa joue. Ils restèrent ainsi, enlacés, comme ceci, pendant quelques minutes, puis se séparèrent.

Le soleil se couchait sur la mer. L’eau ondulait doucement sous la brise marine, fraîche et salée. La belle demoiselle marchait sur les galets, sa robe se satin bleutée se soulevant selon les souffles. Ses cheveux, attachés par une pince en bois sculpté, se soulevaient quand une pierre se faisait plus haute. Elle se promenait, l’esprit vide, sans se soucier de la petite pluie qui commençait à tomber sur sa silhouette délicate. Elle attendait. Pour s’abriter, elle s’installa sous un saule pleureur, enraciné près du sable. Minao arrive.


Il marche, doucement, venant de l’est, enfonçant ses pieds dans le sable encore chaud. Il s’approchait doucement de la jeune femme, toujours assise sous son arbre. Il portait son sac, en toile, apparemment bien remplit. Son kimono blanc était accroché par un ceinturon lui-même portant un sabre dans un étui de cuir noir. Il atteignit la femme, puis, s’approcha d’elle, sans un mot, sans un bruit. Il l’entoura de son bras, et posa sa tête contre la sienne.


- Amelia, il faut partir. Tu as tes affaires ?

Cette dernière se leva, couru derrière un autre arbre, et en sortit une sacoche de lin, blanc, peu remplit et très simple. Elle revint vers l’homme, et lui répondit :

- Je suis prête mon amour, allons y …
Revenir en haut Aller en bas
http://grop3r.skyblog.com
Mido

Mido


Masculin Nombre de messages : 14
Age : 31
Date d'inscription : 27/05/2007

Fiche membre
Expérience:
[ Rp ]  Amériola Left_bar_bleue6/100[ Rp ]  Amériola Empty_bar_bleue  (6/100)
Level GFX: Débutant
Level RP: Plume débutante

[ Rp ]  Amériola Empty
MessageSujet: Re: [ Rp ] Amériola   [ Rp ]  Amériola Icon_minitimeDim 27 Mai - 16:10

Minao prit la main de son amie, et l’entraîna vers la forêt. Il avançait vite, choisissant les chemins les moins escarpés, évitant les crevasses et surveillant Amelia voir si elle allait bien. La densité du bois cachait le soleil, et la température ainsi que la luminosité y était faible. Tout autour des deux espions était pénombre et secret. Rien ne bougeait, tout les observait. La jeune femme n’était pas à l’aise. Elle sentait des regards pesant sur ses épaules, l’épiant sans cesse, elle et son amant. Elle voulait arriver au bateau, et partir, loin …

Il marchait depuis déjà plus de deux heures quand un craquement se fit entendre à leur gauche. Le jeune homme s’arrêta, sa main serra encore plus fort celle d’Amelia. Soudain, deux, puis trois, puis dix craquements se firent entendre. Des yeux, rouges, brillaient dans l’obscurité de la forêt, et les regardaient. Ces astres rougeoyants les avaient entouré. Il n’y avait que pour issue le combat, si encore les deux amants pouvaient bouger. Puis, après quelques secondes d’une lenteur extrême, les « choses » s’avancèrent. C’était des loups, noirs, et gigantesque : ils faisaient tous la taille d’un humain. Amelia plaqua son dos contre celui de Minao. Ce dernier prit le katana qu’il avait à la ceinture, et elle, prit le poignard qu’elle avait dans la manche.

Les bêtes se rapprochaient, doucement, et d’un coup, chargèrent. La jeune femme sauta et atterrit sur une branche, juste au dessus du chef de la meute, qui était encore plus imposant que les autres. Quand au jeune espion, il esquiva la première bête qui l’avait approché. D’autres suivirent, tentant tous de griffer ou de mordre leur adversaire. Malheuresement pour eux, le garçon était très agile, et son corps se contorsionnait à chaque contact, évitant les dents et plantant son arme quand il le pouvait.

Alors que son ami se débattait contre ces créatures, Amelia préparait son attaque. Elle s’était concentrée pendant tout ce temps, et quand elle ouvrit les yeux, ses pupilles brillaient d’une lueur argentée. Elle sortit de son abri, et arriva à califourchon sur le dos du plus gros loup. Celui-ci se débattit comme un diable, essayant de désarçonner la jeune femme, sans succès. Cette dernière prit son poignard, qui brillait intensément, brûlant les premières couches d’épiderme de la bête, apparemment très sensible à la lumière. Il s’agita encore plus, d’une violence extrême, et fini par atteindre son objectif : Amelia fini contre un tronc d’arbre, la tête reposant en arrière. Minao, voyant ça, sentit la rage monter dans le plus profond de son âme. Sa lame se déchaîna, frappant sans cesse contre les assauts des loups, tuant une bonne partie de la meute. Après quelques dizaines de minutes, il ne restait que le détracteur de la jeune femme, cette dernière gisant toujours, inanimée.

Il s’essuya le coin de la bouche, d’où un petit filet de sang coulait. Il se redressa, et fixa la bête, brûlée par l’arme d’Amelia. Il s’élança et sauta, arrivant derrière la bête. Il prit son katana à deux mains, prêt à le planter, mais la bête se retourna vivement et planta ses griffes dans le bras du jeune homme qui hurla de douleur. Il s’écarta en titubant, et tomba au sol, tremblant comme une feuille morte.

La première victime du chef de meute se réveillait. Elle se leva, et aperçu son compagnon, sur le sol, le bras en sang. Elle essaya de prendre ses esprits, rassemblant ses forces pour tenter d’éviter le pire. Elle était derrière la bête, qui avançait doucement vers Minao, semblant apprécier la détresse de ce dernier. Amelia avançait elle aussi peu rapidement, sans bruit, ne faisant même pas crisser la moindre herbe sèche. Le loup semblait se délectait de la détresse de sa proie, et ouvrait doucement sa gueule, laissant paraître ses cros, blancs et pointus. Alors que la bête n’était plus qu’à quelques mètres du jeune homme, l’ancienne ninja prit un élan fabuleux, et s’envola pour arriver juste devant la tête du monstre. Elle prit son poignard, et le planta entre les deux yeux du loup. Celui-ci poussa un cri à glacer le sang, et s’écarta en chancelant, puis s’écrasa sur le côté, immobile. Amelia se jeta sur son ami. Elle le prit dans ses bras, ce dernier se laissant glisser dans une torpeur mortelle.

Revenir en haut Aller en bas
http://grop3r.skyblog.com
 
[ Rp ] Amériola
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Tears of Nativity :: Role play :: Création :: Rp Solo-
Sauter vers: